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Réseau Freemen

Nous appelons aujourd’hui tous ceux et toutes celles qui ont compris que : 1. le changement climatique est un problème majeur, pas uniquement écologique, mais aussi politique et économique, 2. s’attaquer sérieusement à ce problème (et à d’autres… guerres, pauvreté, etc.) implique une remise en cause profonde de nos modèles économiques et particulièrement de la notion de « croissance », à rejoindre le réseau « Freemen » .
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Samedi (10/12/05)

Barbecue

Juin 2005

Ambiance club Med à la maison ce week-end. Plein de gens, des adultes ici, des mômes là, la piscine, du barbecue, des éclats de rire, des discussions, des gens que je rencontre pour la première fois, d'autres avec lesquels je renforce des connivences, quelques calages pour les prochaines vacances. Personne, cependant, n'a su en mordillant qui sa merguez qui son morceau de dinde au citron quel événement s'était produit quelques heures plus tôt... Gros plan sur un héroïsme du quotidien.
Je narre : il est aux environs de 18 h samedi. Je me dis qu'il est temps d'aller allumer le feu pour que la braise soit à l'heure. Je m'installe, briquet, papier, petit bois, et puis... braoum... J'avais vu que le ciel était gris. Senti que le vent se levait. Mais pas vu venir... l'orage. Pas le petit machin à deux balles, non, le gros, le vrai, le qui trempe tout à une vitesse supersonique. Je me jette sur un parasol, le transmute en parapluie et dessous, commence à allumer le feu, à souffler, souffler, souffler. Ca prend pas. Sauf la tête, évidemment. Je me fais néanmoins rire, sous la flotte, sous mon parasol, les genous dans la boue, à essayer d'allumer mon barbecue. Mais maintenant, je n'ai plus le choix, je le sais bien. C'est la guerre, entre lui et moi. C'est à qui emportera le morceau. La pluie redouble, je n'en ai cure. Et heureusement, je finis par l'emporter, des flamèches, des flammes, ouf !%%% Le ciel, attendant trés certainement ce déclic comme on accorde un bon point, se décide du coup à nous lâcher la grappe. Il s'éclipse, redevient bleu, laisse le soleil s'exhiber. Le week-end peut alors se remettre sur ses rails. Le bois craquèle joyeusement. Les flammes ont la gnac. Les gens arrivent. Les enfants sont dans la piscine. Les grands s'installent autour de l'apéro. L'ambiance collective prend le relais.

Ecrit par Didier à 10:01 dans Mémoire d'un autre blog Version imprimable

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