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Autrement

Tout semble montrer une désaffection de l’engagement individuel pour la chose publique. Cette crise du militantisme n'est pas aussi évidente

Pour le sociologue Jacques Ion, la configuration militante qui s’est incarnée lors des trente glorieuses (à travers les luttes syndicales et la vie associative) est de moins en moins efficace : elle n’est plus apte à assurer des formes de régulation sociale et à intégrer du neuf dans l’État comme sur la scène politique. Mais ceci ne veut pas dire que l’intervention bénévole dans l’espace public serait en régression ; cela signifie simplement que le militantisme tel qu’il s’est exercé depuis un siècle n’est qu’une modalité parmi d’autres de l’engagement et que de nouvelles formes de protestation sociale sont en gestation.
Deux modèles d’engagement : l’engagement militant traditionnel (fondé sur des groupements massifs et organisés) et l’engagement distancié, plus moderne (qui correspond à des mobilisations ponctuelles, individuelles).Le premier ne disparaît pas au profit du second.. On assiste à une complexification du phénomène de l’engagement. L’individualisme français n’annonce pas la fin du politique mais la recomposition de la communauté politique et de nouvelles formes d’exercice de la citoyenneté.

Ecrit par Didier le Mardi 6 Décembre 2005, 20:33 dans "Ils l'ont dit" Version imprimable

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Commentaires

Edenlys - le 09-12-05 à 17:23 - #

Il n'y a qu'à voir toutes les associations qui oeuvrent d'arrache-pied pour booster les pouvoirs publics et leurs responsables. C'est ensemble qu'ils parviennent à résoudre les problèmes. Tout ne va pas si mal, il y a beaucoup d'hommes et de femmes de terrain qui agissent... ils ne sont pas sous les projecteurs, mais leurs actions sont quantifiables et qualitatives.


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